Telegraph-road

Blues pour un chat noir.

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Il y a du beau, dehors. Du beau et de l'aquarelle en dentelles de lumières. Il y a de la poésie au bout de tes doigts et ton nom est continuellement apposé sur ces rayons d'ingéniosité indicible.
Il y a des silences retrouvés en écho du mutisme des grands sentiments et des confettis sous nos pieds d'enfants désillusionnés ; les confettis de la maturité. J'aurais aimé être photographe pour savoir inventer des couleurs à ton rire ; en cachette, comme ça, clic, clac, flash, photo magique. Tu es une aube à toi tout seul. J'écris des histoires d'amour sur ta respiration, ta si discrète respiration, maintenant, et j'ai peur. Dieu est merveilleux. C'est décousu, et je peine à recoudre les bouts à bouts du chemin qui mène à ça. Oui, ça. Certains auraient dit Stephen King. Easy. J'aurais aimé être musicienne pour savoir composer des accords iridescents aux sons de douceur pénétrante ; ton visage. On invente, on invente, et puis on éclate de rire parce que tout est raté ; sauf toi. Magicien des couleurs aux formes transfigurées. Métaphore sur métaphore ; qui comprendra ? Moi non plus. Plus. Il pleut des ballons gonflés à l'hélium, ça me cingle la peau et ça te fait lever les bras au ciel. Tu es un enfant éperdu. Je t'ai - de. J'ai mis du Jazz, et je danse à tourner plus vite que la boîte à musique. Ma tête implose. Je scande ton sourire. J'aurais aimé être écrivain pour parler du sucre de tes regards, qui dégouline sur ma peau comme de la confiture. Chimère de beauté confondue. Il se pourrait bien, mais de toute façon je suis compliquée-décousue. Si ta machine à coudre n'est pas obsolète, bon, à la limite. De toute façon, je ne peux rien te promettre. Tu sais bien. Tu ne sais rien. Emmène-moi où tu veux, mais pour l'amour du ciel, emmène-moi avec toi, mes petits doigts frêles dans les tiens. Et laisse-moi te souffler des baisers parfumés au coin de tes lèvres.

Boîte à musique

No time to think

Par Satine le Samedi 14 août 2010 à 13:04
dieu que c'est beau! C'estbeauc'estbeauC'ESTBEAU!
Par mars le Vendredi 20 août 2010 à 10:42
Moi je dis, t'es trop cool. Les miles et les coltrane, c'est juste trop cooloxiflor.
Par monochrome.dream le Lundi 23 août 2010 à 17:54
"Il pleut des ballons gonflés à l'hélium", écris-tu. Sourire, en lisant ça. Les ballons à l'hélium, ça tombe vers le haut. Alors il faut habiter très haut, au moins à la cime d'un arbre ou au creux d'un petit nuage, pour être ainsi sensible aux pluies de ballons d'hélium.
Par Earinde le Mardi 24 août 2010 à 22:06
Superbe !
 

No time to think









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