Et rire aux éclats, deux petites jumelles baby-sittinguées de quatre ans dans chaque main.
Un matin de décembre, prendre ses valises et partir évangéliser en Afrique.
S'asseoir à côté d'un sans-abris, tendre la main près de la sienne, lui sourire et lui faciliter la vie l'espace de quelques heures.
Pleurer sur un banc parisien, sous la pluie, sous le voile de la solitude.
Ouvrir soudainement les yeux, une nuit à trois heures du matin, et se dire que oui, on vient de tomber amoureux.
Sauter dans les bras de son meilleur ami, un jour de printemps où les pétales tombent sur nos épaules chétives.
Lire un bon livre, au fond de son lit, bercé par la chaleur des draps, un soir où la pluie cingle la fenêtre.
Donner vie à un vinyle de Jazz, un matin au bord de sa fenêtre, une tasse de café brûlante, à regarder la houle des gens prendre naissance.
A l'aube d'un samedi matin, cuisiner un mignard petit-déjeuner pour la famille qui dort, à fredonner du Gainsbourg.
Une douce matinée d'été, poser son chevalet au fond d'un jardin à l'anglaise et peindre l'éther du souvenir.
Et vivre, vivre vraiment.
Un matin de décembre, prendre ses valises et partir évangéliser en Afrique.
S'asseoir à côté d'un sans-abris, tendre la main près de la sienne, lui sourire et lui faciliter la vie l'espace de quelques heures.
Pleurer sur un banc parisien, sous la pluie, sous le voile de la solitude.
Ouvrir soudainement les yeux, une nuit à trois heures du matin, et se dire que oui, on vient de tomber amoureux.
Sauter dans les bras de son meilleur ami, un jour de printemps où les pétales tombent sur nos épaules chétives.
Lire un bon livre, au fond de son lit, bercé par la chaleur des draps, un soir où la pluie cingle la fenêtre.
Donner vie à un vinyle de Jazz, un matin au bord de sa fenêtre, une tasse de café brûlante, à regarder la houle des gens prendre naissance.
A l'aube d'un samedi matin, cuisiner un mignard petit-déjeuner pour la famille qui dort, à fredonner du Gainsbourg.
Une douce matinée d'été, poser son chevalet au fond d'un jardin à l'anglaise et peindre l'éther du souvenir.
Et vivre, vivre vraiment.