Je veux bien voler dans tes bras, je veux bien t'aimer dans tes bras, je veux bien rire aux éclats dans tes bras, je veux bien rêver en noir et blanc dans tes bras, je.
Dans tes bras, je.
Te donne les crépuscules du matin pour subtiliser ce visage d'enfant qui s'émerveille, ce sourire innocent qui inonde tes yeux, ce.
Sourire merveilleux.
Je veux bien danser dans tes bras, sur un vieux slow Jazz-blues dans tes bras, sur la pointe des pieds dans tes bras, tes lèvres reposant contre mon jeune cou dans tes bras, je.
Dans tes bras, je.
Te prends en photos quand tu fais semblant de dormir dans l'herbe fraîche d'un parc Parisien pour subtiliser ce visage serein et immobile, ce rictus attentif aux moindres bruits susceptibles de te semblant-réveiller ; je fais taire ces bruits.
Je veux bien que tu me chatouilles pour entendre mon rire de gamine dans tes bras, je veux bien jouer du saxophone rien que pour toi dans tes bras, je veux bien gonfler des ballons d'hélium et les jeter haut dans l'azur tendre dans tes bras, je veux bien m'acheter une nouvelle robe pour que tu me trouves jolie dans tes bras, je.
Dans tes bras, je.
Passe la journée à danser dans ton appartement, à rire aux éclats parce qu'on a toujours l'impression que ton colocataire rentre et nous trouve ridiculement ; ridiculement amoureux.
Je veux bien réviser mes études de Droit dans tes bras, je veux bien économiser mon argent et ne plus le vider dans la littérature et le Jazz dans tes bras, je veux bien que tu souffles dans mes cheveux dans tes bras, je veux bien me mettre aux sports dans tes bras, je.
Dans tes bras, je.
Me délecte du son de ta voix, apprends les couleurs de ton accent, souris aux conversations incessantes que l'on partage, même dans un silence, même dans un sourire, toutes ces conversations qui n'en finissent pas, jamais, là, toujo... Blablabla.
Je veux bien rire à tes blagues dans tes bras, je veux bien peindre dans tes bras, je veux bien aller à une exposition de photographies ou de peintures dans tes bras, je veux bien voyager dans tes bras, je.
Dans tes bras, je.
Bois une bière sur le canapé avec toi, ris de te voir zapper toutes les chaînes parce qu'il n'y a rien à la télévision française, et m'endors sur tes jambes parce que tu as trouvé un match de football à regarder et que je me suis épuisée à soutenir ton équipe que je ne connaissais même pas mais que j'aie essayé de connaître pour te faire plaisir.
Je veux bien apprendre à nager dans tes bras, je veux bien t'embrasser dans tes bras, je veux bien aller à un concert de Jazz dans tes bras, je veux bien vivre à trois cent à l'heure dans tes bras, je.
Dans tes bras, je.
Chante mal et à tue-tête pour t'entendre râler et t'embêter encore plus parce que tu es beau quand tu râles et que je ris et que je t'aime et, ce que tu es beau.
Je veux bien t'écrire des poèmes dans tes bras, je veux bien être patiente dans tes bras, je veux bien te faire découvrir le Karting et retrouver l'enfance des jolies douceurs dans tes bras, je veux bien jouer à cache-cache dans les montagnes des Cévennes dans tes bras, je.
Dans tes bras, je.
Découvre une nouvelle vie, partage ma foi, me réjouis de ta foi, parle de projets pour témoigner avec toi, prie et lis la Bible dans une complicité magique enveloppant chacun de nos mots, de nos pas, de nos regards.
Je veux bien dessiner sur tes mains dans tes bras, je veux bien être avocate dans tes bras, je veux bien manger au restaurant dans tes bras, je veux bien tomber plus qu'amoureuse dans tes bras, je.
Dans tes bras, je.
J'aimerais.
